Mon histoire avec les deux roues débutent dès mon plus jeune age. Vers 5 ans, je conduisais des petites pocket sur les fêtes foraine, mon entourage familiale disposait de moto, mon père, hélas décédé dès mon plus jeune âge était motard, tout comme mon arrière grand père qui bricolait et fabriquait ses propres motos à l’après guerre.
Dès que je pouvais monter sur une moto, c’était toujours un immense plaisir pour moi. J’ai commencé la mobylette, avec la fameuse 103 SP de ma cousine vers mes 10 ans, à mes 15 ans je possédais ma propre mobylette, une 103 SPX FUN LC avec laquelle j’ai pris mes premiers plaisirs de l’autonomie et du deux roues, la fameuse sensation de liberté m’envahissait et plus jamais ne me quitterait. C’est dans ces mêmes années, que mes copains qui avaient leurs fameuses 125 TZR, 250 RGV m’ont appris à conduire et depuis cette passion ne me lâchera plus jamais.
Ma passion moto débutera vraiment avec ma 125 DTR, que je pouvais conduire sans permis moto gros cube, bénéficiant du permis voiture. J’ai appris de mes erreurs, mais jamais d’accident. Cette expérience qui durera environ 2 ans a été stoppé net par manque de temps, et il faut dire que l’on s’emmerde avec une 125.
Ma vie professionnel prenant le dessus, je n’ai renouvelé mon expérience qu’en 2003, en me libérant de l’affranchissement du fameux papier rose catégorie A. Sans suivie alors une passion dévorante, avec comme 1er gros cube une 600 XJN diversion qui pardonne bien des erreurs de conduite, puis je suis rentré dans le monde des sportives pour ne jamais le quitter. Ma 1ere et tant regrettée Kawasaki Ninja ZX6R modèle 1998 acquisse en 2004 me propulsa dans un autre monde, celui de la vitesse, de la puissance. Malgré un départ plutôt mitigé avec cette moto, et oui passé d’une Diversion à un ZX6r ça calme un peu, j’ai mis quelques mois à me faire la main dessus mais après c’était du pure plaisir. Surtout à une époque ou les contrôles, radar automatique et cie se comptaient sur les doigts d’une main. Nous jouissions à cette époque d’une autre liberté… Avec cette moto, j’ai poussé mes lilmites toujours plus loin, en m’essayant au Stunt, à la vitesse avec mes potes. C’est en août 2006 que mon histoire avec cette moto s’acheva, une chute au départ de chez moi, suite à la bulle qui c’est bloqué dans la colone de direction, qui a dit que le stunt n’abimait pas les motos… Après une éjection à plus d’une 20 aine de mètre, ma colonne vertébrale en fera les frais pendant de nombreux mois, pas de cassure, mais des complications qui m’ont conduit à arrêter la moto pendant plus d’un an (puisque hospitalisé pendant presque 6 mois). En septembre 2007, après la fin de mon hospitalisation et me sentant d’attaque, j’ai foncé à mon magasin préféré et je me suis offert un ZX9R 2000. Le jour même départ sur les chapeaux de roues avec cette bécane, un bon wheeling pour savoir si j’étais le même et si je n’avais pas perdu mon coté « foufou ». Apparemment non !!! Et tant mieux. Cette moto m’ennuyait vraiment, je la trouvais fade, moins joueuse que mon ZX6R, moins magniable, plus lourde, c’est alors que je décidais de passer dans la catégorie des grandes, des missiles sol sol comme les magazines s’amusaient à le dire. Mon choix c’est alors porté sur la fameuse 1000 GSXR 2001. J’étais tombé fou amoureux de cette moto à sa sortie, mais elle me faisait un peu peur, de part sa puissance et des retours dans le monde moto de l’époque. 169 Ch, 160 kg, la 1ere à environ 160 KM, tant d’arguments qui m’attiraient mais qui m’effrayaient un peu.
Je me rappelle de ce jour ou j’ai été la chercher. Le vendeur du magasin me dit, attention ça pousse méchant, tu la veux en full ou pas, car ça envoie sec. Bien sur que je la veux en full, et j’ai un ZX9r donc ça va aller.. Ça remarque, ouais mais attention c’est pas un ZX9, ça envoie vraiment… Mais oui bien sur, parle toujours ! Forcement à environ 30 ans on est sur de soit, on a sa fierté, son orgueil et des hormones d’hommes… Ah bah je me rappellerais toujours, cette 1ere vrai accélération sur l’autoroute ne rentrant tranquillement chez moi. D’abord route humide, un pti 130/160 km/h en visite de croisière et cette Porsche qui me double.. En 6ème, autour de ma vitesse de croisière et ben je tourne la poignée… Ah oui, effectivement en même pas 900 mètres, le compteur affichait 280 km/h après avoir pris, malgré être en 6ème, un bon coup de pied dans le cul. Ma Porsche bien au loin dans mes retros, je me suis dis ce n’est pas possible. Et bien si, et je passerais sur les sorties de rond point en wheeling, en 3ème, sur le bucheronnage des bras à l’accélaration… Et oui, le monde des 1000 cm3 est un autre monde, l’apprentissage de cette moto a été rapide, mais souvent je me faisais surprendre par son accélération, les wheelings non souhaité et oui ca envoie le paté ! Alors que dire des modèles comme la K5 ou la dernière GSXR-R 2017 ? Des motos de malades à ne pas mettre entre toutes les mains. 😉
Aujourd’hui, je pratique le circuit, qui me plait bien plus que la route. la tolérance 0 sur nos routes, le budget amende qui augmente de mois en mois, le surplus de conducteurs, l’inattention des autres usagers m’amènent à voir les choses différemment concernant ma passion.